Au Québec, plusieurs déménagements ont lieu le 1er juillet, ce qui en fait désormais une véritable tradition. Pourtant, cette migration annuelle n’a lieu nulle part ailleurs au Canada. Pourquoi? Parcourez cet article pour découvrir les raisons de ce phénomène social.
1. L’histoire des déménagements à date fixe
Les déménagements à date fixe ont longtemps fait partie du paysage québécois. Si l’on remonte dans le temps, on constate que cette tradition existait déjà avant la guerre, alors que le Québec faisait face à une importante pénurie de logements. Dans ce contexte, et afin de protéger les locataires contre les évictions hivernales, l’Église catholique aurait fait pression pour interdire les déménagements avant le mois de mai.
Ainsi, jusqu’au début des années 1970, les baux locatifs expiraient le 30 avril et les ménages quittaient leur logement le 1er mai. Toutefois, le gouvernement du Québec a voté, en 1974, une loi décrétant que les baux devaient prendre fin le 30 juin afin d’éviter les perturbations liées à la fin de l’année scolaire : de quoi éviter des maux de tête à bien des parents!
En simplifiant la situation pour bien des gens, la tradition s’est ainsi ancrée dans l’univers québécois. Néanmoins, encore de nos jours, la fin d’un bail demeure à la discrétion du propriétaire de l’immeuble et du locataire, et est généralement fixée d’un commun accord.
2. Le 1er juillet : une date particulièrement active au Québec
Aujourd’hui, près d’un déménagement sur cinq se déroule durant les semaines qui entourent le 1er juillet : un mouvement qui occasionne d’ailleurs une hausse des coûts associés au transport et à la main-d’œuvre.
Néanmoins, force est de constater que le marché immobilier est particulièrement actif au printemps et qu’un plus grand nombre de propriétés y sont à vendre. Selon une étude parue dans Les Affaires, il y a quelques années, le printemps et l’été seraient les meilleures saisons pour les vendeurs qui souhaitent obtenir un bon prix lors de la vente de leur propriété.
Outre la tradition du 1er juillet, voici quelques raisons qui expliquent cet engouement :
En somme, un plus grand nombre de propriétés sont à vendre durant cette période : c’est la saison idéale pour tout acheteur qui souhaite avoir l’embarras du choix en profitant d’une offre accrue.
Que vous souhaitiez vendre ou acheter une propriété, la saison précédant le 1er juillet demeure particulièrement active au Québec. Et comme le marché immobilier évolue rapidement, n’hésitez pas à vous faire accompagner par un courtier immobilier en qui vous avez confiance. Celui-ci pourra vous aider à tirer profit des variations saisonnières de prix, tout en respectant votre situation personnelle. De quoi vous faire dire « Home Sweet Home » plus vite que vous ne le croyez!